Le monde du BMX race a vu le jour dans les années 70s, à l’époque les jeunes imitaient leurs idoles du moto-cross avec leurs vélos, au fil des années de plus en plus de courses se sont mises en place aux États-Unis, pour en faire aujourd’hui le sport emblématique que l’on connaît.
La discipline a énormément évolué au cours du temps, par les vélos, les pistes, les règles, mais aussi particulièrement les équipements. Comme tout sport, le BMX race à connue au fur et à mesure une évolution de niveau et de technique chez les pilotes, entraînant un esprit de compétion à repousser de plus en plus ses limites et performances. Le textile et les équipements se sont vu ainsi suivre une tendance innovante au cours des années, redessinant le paysage des pistes et des pilotes.
Au début de la pratique, les premiers pilotes récupérés les maillots, gants et pantalons utilisés pour le moto-cross, textile très peu adapté car souvent coupé pour une utilisation assise et une position et mobilités complétement différentes de celle du BMX race.
Cependant la pratique de plus en plus connue et prenant de l’ampleur rapidement, de premiers fabriquant ce sont mis à produire du textile spécialement adapté pour le sport, comme Haro ou Hutch. Depuis ce jour les tenues des pilotes ne cessent d’évoluer.
De nos jours, pas mal d’innovation ont étaient réalisés sur le textile, dans le but de gagner en légèreté, mobilité, confort, mais surtout en performance. À l’époque, les premiers maillots étaient conçus uniquement en polyester et en élasthanne qui à l’époque n’étaient pas oufs, maintenant énormément de recherche technologique ont mené au développement de nouveaux matériaux.
Les Maillot, pantalons et gants derniers cris sont composé pour la plupart d’un mélange d’environ 9 matériaux afin de recevoir les meilleures propriétés. Rentrons dans l’aspect un peu plus technique. Voici les composants, pour faire simple, il y en a 6 principalement utilisés pour leurs propriétés en termes de performances et 3 pour la protection et la durabilité, que nous verrons plus tard dans cet article.
Le Polyester : il est utilisé en raison de ses propriétés légères (qui ne représentes pas qu’une question de poids pour le rider aussi une question de facilités de mouvement), respirantes et résistantes à l’humidité. Il évacue efficacement la transpiration, maintenant le pilote au sec pendant l’effort intense.
Mesh (Tissu Mesh) : les panneaux en mesh sont souvent intégrés pour améliorer la respirabilité. Le mesh favorise la circulation de l’air, contribuant ainsi à maintenir une température corporelle optimale pendant la course.
Le coton seersucker : en parlant de transpiration, c’est un tissu à séchage rapide utilisé pour évacuer rapidement la transpiration, cumulé au polyester, il assure que le maillot reste sec et confortable même par une chaleur caniculaire.
Élasthanne (Spandex) : l’élasthanne est ajouté pour donner au maillot une extensibilité et une élasticité, permettant une liberté de mouvement maximale.
Il assure également que le maillot conserve sa forme et son ajustement même après des étirements répétés.
Polyamide : le polyamide, également connus sous le nom de nylon, peut être traité pour avoir des propriétés à mémoire de forme. Il est lui aussi souvent rajouté en combinaison du Spandex pour amplifier l’effet mémoire de forme.
Microfibres : les microfibres sont parfois utilisées pour créer des surfaces lisses qui réduisent la résistance à l’air, contribuant ainsi à l’aérodynamisme du maillot, point que nous aborderont également dans la suite de cet article.
Les textiles ultra-légers dans le monde du BMX race ne sont pas simplement une question de réduction de poids. Ils représentent une stratégie minutieusement étudiée pour optimiser la mobilité des coureurs. Ses tissus offrent une sensation de seconde peau, permettant aux pilotes de ressentir chaque nuance du terrain sans être alourdis par des vêtements restrictifs.
La respirabilité n’est pas non plus à prendre à la légère, les coureurs lors, des compétitions génèrent une quantité assez importante de chaleur corporelle. Les textiles respirants permettent une dissipation efficace de cette chaleur, garantissant que même dans l’effort intense, la température corporelle reste régulée. Ainsi, chaque mouvement sur la piste est facilité par des vêtements qui ne compromettent ni la légèreté ni la respirabilité.
Comme dit précédemment, dans les vêtements de BMX race, on retrouve souvent surtout en surface, des composants de microfibres pour favoriser l’aérodynamisme. Je vous l’accorde, un gain d’aérodynamisme peut paraître complètement décalé ou disproportionné pour une discipline qui n’appartient pas au monde l’aviation.
Pourtant, l’aérodynamisme est la clé pour franchir la ligne d’arrivée premier. Les designers de vêtements de BMX race repoussent chaque année les limites de la conception pour minimiser la résistance à l’air. Les tenues ne sont plus simplement des ensembles de vêtements, mais des éléments aérodynamiques qui permettent aux coureurs de fendre l’air avec une efficacité maximale.
Des tests en soufflerie, une méthode empruntée à l’aéronautique, sont utilisés pour perfectionner la conception des tenues. Chaque courbe, chaque couture est optimisées pour réduire la traînée aérodynamique, donnant ainsi aux coureurs une précieuse avance sur leurs concurrents. En effet, et je n’apprendrais rien aux pilotes, dans le monde du BMX race chaque fraction de seconde compte, une conception aérodynamique bien pensée peut faire la différence entre la victoire et la défaite.
Entre autres, des tissus tel que des microfibres en surfaces, comporte comme son nom l’indique, des fibres très fines et très compacte limitant l’intrusion d’air et rendant le tissu très lisse, ce qui créer un parfait aérodynamisme.
La protection et la sécurité incorporée dans les tenues de BMX race sont tout comme pour la performance et la mobilité des points qui ont constamment évolué au cours du temps et au fil des innovations.
Au cours des années, les pistes et terrains de BMX ont eux aussi énormément évolué, passant de terrain assez souple et moins technique, à des terrains très durs, avec des zones bétonnés eet très compact ainsi que des saut et virage de plus en plus engagées.
La protection et la durabilité sont donc des éléments essentiels pour tous les pilotes de BMX, et les textiles jouent un rôle crucial dans ce domaine en complément bien sûr d’un équipement externe tel qu’un casque une dorsale et des genouillères et coudières.
Pour cela comme dit précédemment, il existe des matériaux incorporer aux tenues permettant à la fois une résistance aux chocs, mais aussi et surtout à l’abrasion.
Voici les 3 principaux matériaux utilisés pour la protection et contre l’abrasion :
Kevlar : le Kevlar est une fibre synthétique connue pour sa résistance à l’abrasion et aux coupures. Il est souvent intégré dans les zones stratégiques en particulier pour les gants et les pantalons, telles que les paumes des mains, les fesses et les genoux, pour offrir une protection contre les frottements, les impacts et surtout les glissades prolongées.
Le dynax : c’est un tissu résistant à l’abrasion et à la déchirure. Il est fréquemment utilisé dans les zones exposées aux contraintes élevées, fournissant une protection supplémentaire tout en conservant la légèreté des vêtements. Il est intégré dans pratiquement tous les pantalons du marché.
Panneaux de Mousse ou de Gel : certains vêtements intègrent des panneaux de mousse ou de gel pour absorber les chocs et protéger les zones sensibles du corps, comme les coudes et les genoux.
L’ensemble de ses matériaux favorise la durabilité de sa tenue, le prix étant souvent assez élevé, il est important de garantir un produit durable dans le temps et résistant à son utilisation. Pour cela, chaque couture, mise en place, choix de conception et de design sont élaborés de sorte à être le plus durable possible.
La visibilité fait elle aussi partie des éléments de sécurité. Lors des premières années de la discipline, tout comme pour le moto-cross, les pilotes étaient confondues sur la piste et rentrer souvent en collisions lorsque les conditions météorologiques étaient mauvaises, ou encore lors des entraînements et courses nocturnes.
Au fil des années, la conception des tenues évoluant, la visibilité fut un point important de recherche et de conception par les différents fabricants.
Des couleurs pastel neutre est souvent assortis majoritairement de blanc, c’est vue instaurée des couleurs de plus en plus flachis et fluorescente.
De plus bien qui reste encore assez rare certains modèles sont équipés de dispositifs réfléchissants, pour encore une fois augmenter la visibilité des pilotes entre eux et par les équipes et organisation lors des courses et entraînement.
Il est vrai que les principales innovations textiles et recherche techniques sont pour la plupart du temps concentré sur la qualité de la tenue par son efficacité et sa robustesse.
Mais dans un milieu sportif devenu rapidement star, l’apparence et les innovations technologiques ne sont pas à négliger.
Chaque pilote est unique, roule avec son propre style et a sa propre façon d’aborder le BMX race, la personnalisation rentre ici en jeu. Les innovations sur ce milieu ont suivi celle du moto-cross, le textile étant relativement similaire entre les deux disciplines. Elles offrent également aux coureurs la possibilité de refléter leur personnalité sur la piste.
On a pu voir de plus en plus de technique d’impression et de personnalisation sur les pantalons, maillots et gants, en passant pas le choix des couleurs, l’ajout de son nom et prénom, mais aussi le style, les motifs et coupe de chaque maillot. Les coureurs peuvent maintenant personnaliser chaque détail de leur tenue, créant ainsi une identité visuelle unique.
La personnalisation des designs n’est pas seulement une question esthétique. C’est une affirmation de soi, une déclaration audacieuse sur la piste. Les riders peuvent choisir des motifs qui représentent leur style personnel, leur histoire ou même des causes qui leur tiennent à cœur.
Certains fabricants collaborent même avec des artistes renommés pour créer des designs exclusifs. Ces collaborations apportent une dimension plus artistique au monde du BMX race, transformant les tenues en véritables œuvres d’art en mouvement.
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L’évolution rapide de la technologie a ouvert de nouvelles perspectives passionnantes dans le monde de la race. L’un des développements les plus épatant est l’intégration de capteurs textiles et de technologies connectées directement dans l’équipement des coureurs. Cette tendance annonce une ère où les données en temps réel peuvent transformer la manière dont les athlètes abordent la piste.
L’intégration de capteurs textiles dans les tenues de BMX race vise à fournir des données précises sur la performance physique. Ils peuvent mesurer des paramètres comme la fréquence cardiaque, la température corporelle, la posture, et même la qualité des mouvements du coureur sur la piste. Ces informations permettent aux athlètes et à leurs entraîneurs de mieux comprendre comment le corps réagit pendant la course, ouvrant ainsi la voie à des ajustements stratégiques.
Les capteurs textiles ne se limitent pas à la performance en course. Ils peuvent également aider à prévenir les blessures en surveillant les mouvements du coureur, identifiant les schémas potentiellement dangereux et suggérant des ajustements. Ses données collectées peuvent informer les programmes d’entraînement, permettant une personnalisation différente pour chaque athlète.
